Je vous emmène avec moi au musée d’Orsay

Let’s go to : le musée d’Orsay.
Avec Lou et Lina, on a passé notre dimanche après-midi au musée d’Orsay. Le bâtiment extérieur est trop beau. Il faisait super chaud. On a été voir deux expos : M/M paris et Modernités suisses.
Ce qu’il y a dans mon sac (édition musée) : un téléphone pour faire des photos, un carnet pour dessiner, des lunettes de soleil, des crayons of course et une gourde pour rester hydratée.
M/M Paris sont un duo de graphistes, ils exposaient au musée d’Orsay à l’occasion de la sortie de leur nouveau livre, présentant leur récents travaux sous la forme d’un abécédaire illustré. L’exposition les concernant se situait dans l’aile gauche du musée. C’était des grands panneaux (comme des pages de livres agrandies) avec, dessus, les lettres de leur alphabet The New Alphabet dessiné en 2016. Le tout mis en relation avec des meubles, des peintures et des objets issus de l’art nouveau. L’art nouveau est un mouvement artistique caractérisé par des lignes courbes, des couleurs et des ornementations inspirées des arbres, des fleurs, des insectes, des animaux. C’est un art total, s’appliquant à tout ce qui compose le décor quotidien. Un artiste issu de ce mouvement à découvrir : William Morris.
J’ai adoré le fait que ces grandes affiches typographiques en noir et blanc, ornées de lettres dessinées, presques psychédéliques viennent s’intégrer dans l’espace du musée et faire écho à du mobilier et à des oeuvres plus historiques.
J’ai particulièrement aimé les meubles en bois italiens et espagnols. Il y avait aussi des vitraux avec des assez grands carreaux dans les tons rose-orange-corail qui étaient impressionnants.
J’ai bien aimé une petite sculpture de Rembrandt Bugatti, représentant deux lamas en bronze. Il y avait aussi un tableau, appelé Les Milles et Une Nuit, de Vittorio Zecchin qui était vraiment magnifique avec des motifs et des aplats de couleur dans les tons vert émeraude, bleu dur, ocre et orange.
J’ai trouvé que la scénographie était bien réussie et que les deux univers se complétaient plutôt bien.

Ensuite on est parties de l’autre côté du musée. L’intérieur du musée est magnifique, c’est une ancienne gare et l’on peut voir la grande horloge et les silhouettes des personnes à travers la paroi transparente. Il y a aussi plein de sculptures partout, dont cette petite tête à chapeau.


On est entrées dans les salles dédiées à l’exposition Modernités Suisses, sur les peintres suisses à la fin du XIX ème siècle. Les couleurs, les compositions et l’atmosphère qui se dégageaient des tableaux m’ont beaucoup plu. La campagne suisse est magnifique et les paysages sont retranscrits avec beaucoup de sensibilité. C’est une expo vraiment immersive et on a l’impression de voyager, de découvrir un pays à travers le regard de ces peintres. Les couleurs des tableaux m’ont vraiment étonnée et inspirée. J’ai été touchée par la représentation de l’eau, avec les reflets de lumière et le phare qu’on aperçoit à la surface dans un tableau aux allures de case de bd. J’ai adoré aussi les nuages en forme de volutes de fumées sur la montagne peinte.
L’ensemble était vraiment très reposant, j’ai eu l’impression d’avoir fait un voyage en Suisse, un peu hors du temps, une escapade à travers l’observation et l’imagination des peintres impressionnistes des années fin 1800 – début 1900.

Ce qui m’a plu en vrac :
Le petit personnage perdu dans l’immensité de la neige sur la montagne, avec une toute petite bande de ciel en haut du tableau.
Un autoportrait de Giacometti, tout en vert et en roux.
Un grand chapeau violet.
La peinture d’une bretonne allongée sur un sol rose orangé, juste à côté d’une orange.
La lumière qui fait des rayures sur les visages des personnes peintes (par Cuno Amiet).
Le pain, de Giovanni Giacometti et l’expression incroyable du bonhomme qui nous regarde en coupant sa miche de pain avec son couteau suisse.
L’autoportrait en rose de Cuno Amiet, et les touches de peintures qui donnent du relief, l’autoportrait comme entouré de fleurs de cerisier.
La composition organique et les lignes qui rythment un tableau illustrant la cueillette, peint tout en rouge orangé, avec des lignes foncées.
Un pommier tout rond, d’un vert très lumineux, débordant du cadre. Et les petits personnages tout autour qui s’affairent à cueillir les pommes rouges pour réaliser une montagne avec.
Le lac et la montagne, dans les tons pastels, l’un bleu ciel et l’autre, mauve pâle et les petites touches de nuages blancs dans le lac.
Les arcs en ciel aux couleurs insolites au dessus des lacs et des montagnes.


L’exposition présentait de nombreux artistes peu connus, ayant peint des paysages suisses, et ayant été influencés par les impressionnistes et des artistes comme Cézanne ou Van Gogh. Voici une liste non exhaustive des artistes exposés qui m’ont le plus plu, si vous voulez aller découvrir leur travail : Giovanni Giacometti – Cuno Amiet – Alice Bailly – Alexandre Perrier – Albert Trachsel – Ferdinand Hodler. Et voilà le lien de l’exposition sur le site du musée d’Orsay.
N’hésitez pas à me dire ce que vous pensez de ce format et si cela vous intéresserait de découvrir des comptes rendus d’autres expositions ou galeries !
On se retrouve très vite sur instagram @inesdubreuil_
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