Mes favoris culturels du mois de janvier

Je suis très contente de reprendre l’activité du blog en ce début d’année. Je vous souhaite une très belle année 2021, en espérant qu’elle se passe mieux que 2020. Je suis motivée pour 2021, j’ai envie de faire plein de choses, à commencer par tenir le blog de manière plus régulière. Mais nous ne sommes pas ici pour parler de résolutions, j’avais envie de vous partager mon bilan culturel du mois de janvier. J’aime beaucoup partager mes découvertes culturelles sur instagram à travers des carnets, d’ailleurs vous aurez sûrement déjà vu certaines des références dont je vais parler aujourd’hui, mais j’espère tout de même que vous trouverez quelques nouveautés.

Pour la catégorie livre, j’ai choisi Just Kids de Patti Smith. Je suis tombée sur ce livre par hasard dans une librairie, je n’avais aucune idée du sujet du livre ni plus d’informations que ça sur l’auteur mais le nom me disait quelque chose et j’en avais entendu parler récemment. Et je suis très contente de lui avoir donné une chance. Ce livre de non fiction est une autobiographie de Patti Smith qui retrace son parcours dans le New York des années 60-70 ainsi que sa relation au photographe Robert Mapplethorpe. Je ne savais pas à quoi m’attendre en ouvrant le livre et pourtant j’ai été plongée dans l’histoire dès les premières lignes. Le roman est écrit avec « je » et à travers le point de vue de Patti Smith, ce qui rend le sens très facile à comprendre et la lecture très abordable. Le propre des livres, c’est de nous permettre de vivre d’autres vies, de s’échapper, à une autre époque, dans un univers imaginaire, dans un autre contexte… et plus on lit, plus l’on a des points de vue et des perspectives diverses sur le monde, c’est pour ça que c’est génial.
Je ne connaissais rien à la façon de vivre des artistes de New York pendant cette période, c’était un milieu très particulier et ce livre est vraiment magnifique dans sa façon d’aborder le banal, le quotidien et l’art à travers la description de la vie de ces deux artistes : Patti Smith et Robert Mapplethorpe. Ce livre fait à la fois figure d’archive mais est aussi très contemporain et plein de réflexions sur la vie, les relations aux autres et notre relation à l’art. La scène musicale de l’époque, Andy Warhol, la photographie, l’amour, la poésie, les galères aussi… ce livre nous plonge dans une ambiance particulière qui m’a beaucoup plue. Et j’ai très envie de le relire un jour après m’être renseignée sur les artistes et les oeuvres dont il est question. D’un point de vue historique, culturel et même créatif, ce livre est très intéressant, il m’a donné envie d’expérimenter, de ne pas me mettre de barrières ni de m’enfermer dans une case et aussi de faire des photos à l’argentique ou au Polaroid.

Je passe mes soirées et mes weekends à écouter de la musique en ce moment donc c’est compliqué de sélectionner un seul album. Mais pour la nouvelle année, j’ai eu envie de vous partager l’album Plastic Hearts de Miley Cyrus. J’avais des à priori sur sa musique mais son album sorti en 2020 fait exception pour moi. En tout cas, il m’a motivé et m’a donné de la force pour affronter les journées froides de janvier. L’album a un son pop-rock-disco et mes titres préférés sont Midnight Sky et Prisoners en collaboration avec Dua Lipa.

Je n’ai vu qu’un film ce mois-ci : L’incroyable histoire de l’Île de la Rose sur Netflix. Et j’avais envie de vous en parler parce que c’est un film itlalien et qu’il est drôle, léger, divertissant…
C’est l’histoire d’un ingénieur Italien qui décide de construire une plateforme, une île au large des côtes italiennes, dans les eaux internationales, pour être totalement libre. Il veut ensuite aller faire déclarer son île comme état indépendant à l’ONU et le film raconte toute cette aventure. Les personnages sont excellents et j’ai beaucoup aimé entendre la langue italienne parlée. C’est assez étonnant aussi de se dire que c’est tiré d’une histoire vraie et génial de pouvoir découvrir de vraies images d’archives à la fin.

C’est un podcast qui tient compagnie, sans prétention. Les sujets abordés sont variés, tout est ramené au même plan. Mais je trouve que c’est très fort en matière de storytelling parce que c’est compliqué d’arrêter l’épisode une fois qu’il est commencé. Le contenu est très authentique, très vrai et très éclectique. Je vous en parle parce que je l’ai découvert récemment et que j’ai déjà écouté tous les épisodes. C’est juste une influenceuse américaine qui raconte un peu tout ce qui lui passe par la tête mais elle ne se prend pas trop au sérieux et on peut facilement s’identifier à ses questionnements. Elle jongle avec beaucoup d’habileté entre des sujets d’actualité, des questions existentielles, des anecdotes de vie et des réflexions personnelles. J’ai écouté les épisodes pendant que je dessinais et que je travaillais sur mon ordi et ça m’a bien motivée.

Ce mois-ci je suis en train de regarder plusieurs séries en parallèle : The Crown (la dernière saison), le Jeu de la Dame et Normal people. Je n’en ai fini aucune mais je voulais quand même parler un petit peu du Jeu de la Dame dans ce post. Je pense que tout le monde a déjà vu ou au moins entendu parler de cette série. Je ne l’ai pas finie mais j’aime beaucoup l’ambiance qui se dégage des épisodes, tout le côté psychologique lié aux échecs m’a fascinée et le personnage de Beth est très bien interprété. L’héroïne est forte, intelligente, mystérieuse, et c’est génial qu’une série qui parle d’échecs soit devenue aussi populaire. La façon dont les parties d’échecs sont filmées mettent vraiment en valeur le jeu et son côté compétitif, psychologique et stratégique, comme quoi tout peut devenir passionnant selon l’angle avec lequel il est abordé. J’ai trouvé les premiers épisodes très déroutants et captivants. Pour l’instant, les scènes qui m’ont le plus marquées sont les parties d’échecs qu’elle se joue dans sa tête et qui apparaissent de manière géante au plafond, j’ai adoré aussi les scènes de tournois, quand on voit les expressions des deux adversaires et que l’on rentre dans la tête des personnages. J’ai hâte de regarder la suite de la série.

À défaut de pouvoir aller dans les galeries et les musées, il faut faire ses recherches en ligne. J’ai découvert le travail de l’artiste Thomas Sauvin grâce à une amie pendant qu’on faisait nos recherches de stage. Il a retrouvé des images d’archives de vieilles pellicules de Beijing en Chine et il a fait aussi un travail d’édition magnifique. Les photos sont très belles, la composition, les couleurs détonnent par rapport à ce que l’on a l’habitude de voir sur instagram et je compte m’en inspirer pour de futures illustrations.
J’espère que cette petite sélection vous aura donné quelques idées. Et vous, quels sont vos coups de coeur du mois de janvier ? N’hésitez pas à me suivre sur instagram pour découvrir mes inspirations culturelles de manière plus régulière.
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